A Paris, 5 arrondissements sont repassés sous les 10 000 euros du mètre carré

Pour le huitième mois consécutif, les prix parisiens reculent. Ils atteignent désormais 10.170 euros du mètre carré en moyenne, selon une étude de MeilleursAgents.

La barre psychologique des 10.000 euros du mètre carré à Paris tend à se rapprocher. En effet, pour le huitième mois consécutif, les prix parisiens reculent, selon une étude MeilleursAgents. Ainsi, en avril ils ont cédé 0,2% sur un mois à 10.170 euros. « Le seuil des 10.000 euros du mètre carré a d’ores et déjà été franchi par 38% du parc immobilier parisien depuis avril », précise l’étude.

Sans surprise, c’est le 19ème qui reste l’arrondissement le moins cher à 9.243 euros du mètre en moyenne. Il est suivi par le 20ème avec 9.518 euros par mètre carré, par le 13ème avec 9.656 euros du m², par le 18ème avec 9.751 euros du m². Le 12ème reste juste en dessous des 10.000 euros avec 9.919 euros.

De l’autre côté du spectre, les arrondissements les plus chers sont ceux du centre de la capitale. Le numéro un est le 6ème (14.252 euros du m²). Il est accompagné de son voisin, le 7ème (14.057 euros du m²) et du 4ème (13.409 euros du m²). Les 5ème et le 1er sont côte à côte avec respectivement 13.256 euros et 13.213 euros. Enfin, le 3ème clôture la liste des arrondissements à plus de 12.000 euros du m² avec 12.633 euros.

Des prix qui pourraient continuer à baisser

Les autres arrondissements du centre et ceux de l’ouest forment le peloton du milieu, ceux à plus de 10.000 euros et moins de 12.000 euros du mètre carré. On y trouve : le 15ème (10.387 euros du m²), le 10ème (10.412 euros du m²), le 11ème (10.579 euros du m²), le 14ème (10.592 euros du m²) et le 17ème (10.992 euros du m²). Viennent ensuite, le 16ème (11.203 euros du m²), le 9ème (11.581 euros du m²), le 2ème (11.908 euros du m²) et enfin le 8ème (11.943 euros du m²).

Les prix pourraient-ils continuer à baisser? Selon MeilleursAgents, oui. La hausse des taux a une conséquence directe sur le pouvoir d’achat des Français. « Si l’ensemble du territoire est dès à présent concerné par ce phénomène – obligeant du même coup les candidats à l’achat en recherche depuis plusieurs semaines à réévaluer leur capacité d’emprunt -, ses conséquences devraient néanmoins se faire davantage ressentir dans les grandes métropoles où le pouvoir d’achat des candidats à la propriété est déjà limité au regard des tarifs élevés », précise l’étude. Ainsi, pour MeilleursAgents, les prix devraient baisser, notamment dans les grandes métropoles. « Cependant, cette baisse devrait rester modérée ».

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